Après l’Ecole Nationale Supérieure
des Beaux-Arts à Paris, la Première Guerre Mondiale,
soldat et prisonnier, le séjour à la Villa Médicis
à Rome, Raymond Delamarre marque le XXème siècle
à partir de 1920 par l’importance de son œuvre
: multiples monuments publics, autres sculptures et plus de
deux cent cinquante médailles.
«Suzanne»,
«David»,
«Diadumène», «Persée
et Andromède», «Nessus et
Déjanire», Exposition Art Déco
1925, monument à la gloire des «Défenseurs
du Canal de Suez», Egypte 1929, «Arts
et Légendes» grand bas-relief pour le
paquebot Normandie 1929, «Les Béatitudes»,
le «Sacré Cœur» pour
l’Eglise des Missions, Exposition Coloniale 1931, «Les
Connaissances humaines» au sommet du Palais de
Chaillot, Exposition Internationale 1937.
Dès la seconde guerre mondiale, sa sculpture «Aux
peuples Opprimés», rend compte de l’oppression,
puis ses monuments et médailles commémorent la
Libération et la Victoire. Font suite nombre de monuments
comme la façade de la Chapelle de l’Hôtel
Dieu de Nantes; des œuvres de caractère religieux;
de nombreux bas-reliefs pour des édifices publics ; un
torse en marbre, selon un thème qui traverse toute sa
vie d’artiste : celui d’une jeune femme.
De 1961 à 1975, il dirige les Ateliers d’Art
Sacré, Art Monumental (Société
de Saint-Jean).
Plusieurs de ses œuvres
sont exposées en permanence au Musée
des Années 30, Espace Landowski, à Boulogne-Billancourt
(92). Emmanuel Bréon, Conservateur du Patrimoine et Directeur
du Musée s'exprime en ces termes au sujet de Raymond
Delamarre :
"... c'est un de ces sculpteurs
dont on redecouvre aujourd'hui les qualités. Il fut un
créateur ardent, osant se confronter aux plus grands
monuments comme aux sujets plus intimistes, profanes ou sacrés.
Classé parmi les Néo-grecs, c'est à dire
ceux qui succèdent à Auguste Rodin en rompant
avec son esthétique, il est le sculpteur de la grâce
et de la tendresse..."
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