L’Artiste

Raymond Delamarre 1890 – 1986

Chevalier de la Légion d’Honneur
Croix de Guerre 14-18
Premier Grand Prix de Rome 1919
Prix Sandoz, Médaille d’Honneur des Artistes Français
Prix de la Fondation Taylor : Grand Prix Léon-Georges Baudry

Un artiste, acteur intemporel du XXe siècle

Après l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts à Paris, la Première Guerre mondiale, soldat et prisonnier, le séjour à la Villa Médicis à Rome, Raymond Delamarre marque le XXe siècle à partir de 1920 par l’importance de son œuvre : multiples monuments publics, autres sculptures et plus de deux cent cinquante médailles.

Parmi ces œuvres les plus remarquables, on peut citer : « Suzanne », « David », « Diadumène », « Persée et Andromède », « Nessus et Déjanire », Exposition Art Déco 1925, monument à la gloire des « Défenseurs du Canal de Suez », Égypte 1929, « Arts et Légendes » – grand bas-relief pour le paquebot Normandie 1929 -, « Les Béatitudes », le « Sacré Cœur » pour l’Église des Missions, Exposition Coloniale 1931, « Les Connaissances humaines » au sommet du Palais de Chaillot, Exposition Internationale 1937.

Dès la Seconde Guerre mondiale, sa sculpture « Aux peuples Opprimés » rend compte de l’oppression, puis ses monuments et médailles commémorent la Libération et la Victoire. Font suite nombre de monuments comme la façade de la Chapelle de l’Hôtel Dieu de Nantes, des œuvres à caractère religieux, de nombreux bas-reliefs pour des édifices publics, un torse en marbre, selon un thème qui traverse toute sa vie d’artiste, celui d’une jeune femme.

De 1961 à 1975, il dirige les Ateliers d’Art Sacré, Art Monumental (Société de Saint-Jean).

Plusieurs de ses œuvres sont exposées en permanence au Musée des Années 30, Espace Landowski, à Boulogne-Billancourt (92). Emmanuel Bréon, conservateur du Patrimoine et directeur du Musée, s’exprime en ces termes au sujet de Raymond Delamarre :

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